Le concours de bardise [Djaurnal]

Comme vous le savez peut etre, j'espere de tout coeur reussir à obtenir l'emote 'flute" que l'on peut gagner à l'aide du grand concours de bardise organisé par l'ITV.



Mon histoire à été vulgairement copiée collée en page 3 du topic, alors je la repost là, histoire d'avoir une trace ^^

Sujet: [Grand Concours de l'été] bardise Ven 30 Juin - 22:25

Une brise matinale lui chatouille les oreilles. Endolori, visiblement affaibli par la nuit passée, Khalssi Braunath s'éveille doucement. Au beau milieu de la cité d'Astrub, plusieurs Srams le regardent d'un air plus que suspicieux.
Mais qu'a-t-il donc fait ? Plus rien ne lui revient... Tout lui paraît flou, les idées se mélangent et les souvenirs ne s'accordent pas. Tatonnant à côté de lui, un morceau de papier froissé l'interpelle.

" Cher Khalssi Braunath,
Veuillez par cette missive être informé du petit gala qui aura lieu demain soir en ce 18 Maisial 636. Ce gala a pour but de commémorer le centième anniversaire de la disparition de votre grand mère Thera Braunath, amie, confidente et maîtrasse d'arme d'Ayamiro. Afin de ne pas faire de cette évènement une triste rencontre, nous vous prions de bien vouloir vous présenter déguisé, à 20h précises.

Veuillez agréer ma respecteuse considération, bien à vous,
Capitaine Taram, Troisième division."

Thera Braunath ? Oui effectivement, ce nom lui rappelle quelque chose... Mais comment est-il entré en possession de son portrait, là, juste à côté de lui ?

Bien décidé à en apprendre davantage sur cette soirée, il emballe soigneusement l'amas d'objets en tout genre dans la cape brâkmarienne et entame une longue marche vers Bonta pour questionner Amayiro.



Arrivé aux portes de la Milice, Amayiro lui ouvre d'un air grave.

"Ah tiens Khalssi... Tu m'as rapporté ma cape... Merci."

"Votre cape M'sieur ?"

"Oui j'avais trouvé ça rigolo de me déguisé en Brâkmarien pour la petite sauterie... J'ai trouvé ca beaucoup moins rigolo quand tu m'as sauté dessus pour me l'arracher et que tu es parti en courant, en te cognant partout contre les murs. Pas trop mal à l'aile ?"

"Si un peu... Mais... Pouvez vous m'expliquer ce qui c'est passé hier soir ?"

"Bah, nous t'avons convié pour l'anniversaire de la mort de ta grand mère... Je t'ai offert son portrait que je gardais précieusement chez moi en cadeau. Tu étais tout content, tu t'es mis à courir partout, à tomber deux ou trois fois... Puis tu es resté toute la soirée accoudé au buffet, à boire de la pandapils et de la bière du Ripate"

"Ah..."

"Puis comme tu n'avais pas de plumes de Tofu, pour le rituel Pandapils, tu t'es mis à casser des oeufs de Bwak partout pour récupérer les plumes... C'est à partir de ce moment là que nous ne t'avons plus controlé... Tu courais partout, en criant Pandapils Pandapils LalalalaLEREUH, c'était insupportable... Tu as beaucoup trop bu, Khalssi."

"Ah c'est pour ça..."

"Bref, tu as été mis à la porte par mes hommes, ainsi qu'une sramette qui avait passé son temps à boire elle aussi... La dernière chose que nous vous ayons entendu dire c'est - Viens on va offrir des Bières à tout *hic* le monde à Astrub"

*Khalssi fouille dans ses poches et ne retrouve que 5 Kamas*

"Je comprend mieux..."

"Enfin bref... Ah oui, certains garde d'Astrub vous ont entre-aperçu envellopés dans la cape Brâkmarienne à faire des choses... bizarres... Je n'ai pas voulu en savoir plus. Merci pour ma cape et tant pis pour ce poste que je voulais t'offrir à mes côtés. On a pas besoin de gens comme toi. Au revoir."

Khalssi s'en va tout penaud... Tout son équipement a disparu, la sramette à du tout lui voler. Il restera sur deux amères constatations : Plus jamais il ne boira de Pandapils, et Jamais JAMAIS il ne voudra savoir à quoi à bien pu servir cette pelle de boisaille...

Et voilà la nouvelle, toute belle toute neuve et un peu plus étoffée ^^

Oyez Oyez, marchands passants et Voyageurs
Arrêtez vous ici, ouvrez grand votre cœur
Ecoutez le destin Ô cruel et tragique
Qui s’abattit un jour sur ce pauvre amnésique

Refrain :

« Oh mon dieu qu’c’est embêtant
On dirait qu’j’ai comme un trou,
Oh bonn’ dam’ qu’c’est irritant,
Je’m’souviens de rin du tout !»


Prenez la main de votre voisin, tournez, tournez !
Chantez, bougez, tapez des pieds et sautillez !
Pliez les g’noux et caressez votre chienchien,
Car c'est ainsi, braves gens, qu'on danse ce refrain

Refrain

Par un matin pluvieux, c’était un 13 Maisial,
Se reveill’ notre ami, qui s’dit « C’est pô banal ! »
« J’ai mal dormi, J’ai mal partout, j’ai l’aile cassée ! »
« Et pi c’est quoi tout ce bazar à côté d’moué ? »

Refrain

Encore endolori, le malheureux quidam,
Se relève doucement, au pied d’une statue Sram.
Ramassant les objets, qui gisaient sur le sol,
Il fit un bout d’chemin, pour s’détendre les guiboles

Refrain

Arrivé par chez lui, s’allongeant sur son lit,
Il se met à penser à sa dernière nuit.
« Qu’est-ce que j’ai bien pu faire, pour finir dans c’t’état ? »
« Ca d’vait pas être joli, à voir ma gueule de bois ! »

Refrain

Sortant de sa besace le portrait tout jauni,
La mémoire lui revint, son visage s’éclaircit
« Bon sang mais c’est bien sur ! » S’écria Mandirin.
Ce tableau que je tiens, c’est bien moi qui l’ai peint ! »

Refrain

Il se revoit la veille, accoudé au comptoir,
D’un banquet provisoire d’une galerie d’art
Il sent autour du cou, la froideur d’une médaille,
Récompense méritée du fruit de son travail

Refrain

La lettre bontarienne, qu’il relit aussitôt,
Commençait comme cela : Mandirin, par ces mots
Je vous convie séant, à une petite sauterie,
Donnée en votre honneur, le 12 de ce mois-ci.

Refrain

Il revécu alors, le cours de la soirée,
Ou comment il avait, pour boire à sa santé,
Cassé des œufs de bwak, pour en prendre une plume,
Et boire des pandapils… Mais son esprit s’embrume

Refrain

« Ah voui je me souviens ! J’avais vraiment trop bu !
Et courant en tout sens, j’ai frappé un Enu !
Plutôt que de l’aider, j’ai volé tous ses biens,
Sa pelle, son sac, sa cape, c’était un Brâkmarien !»

Refrain

Vêtu de ses effets, il courrait comme un fou,
Renversant toutes les tables, et criant « POIL ! » partout
Donnant des coups de pelles, à tous les gens présents,
Il fut vite renvoyé, par trois gardes mécontents.

Refrain

Titubant jusqu’au zaap, il le prit au hasard
Arriva a Astrub, S’éffondra dans le noir
Le reste de l’histoire, je vous l’ai raconté,
Merci à vous, braves gens, de m’avoir écouté.

Refrain

La morale d’c’ette affaire, je vais vous la conter,
Mais vous l’avez j’espère, déjà assimilée :
La Pandapils, c’est bien, en abuser aussi,
Mais le réveil est dur, quand on est un Eni.