Journal du chef de terrier Nakunoweille.
Premier jour d’exode : En route vers la liberté Enfin nous voila parti, voici plusieurs semaines que nous couvrons la fuite de nos congénères, la fatigue et la faim commencent à gagner la plupart d’entre nous, même notre grand Wa laisse parfois des signes d’anxiété le trahir. Cela va faire deux longues années que la famille Boulgoure a commencé ce que ces monstres appellent la déforestation au fur et à mesure que leurs bucherons avançaient nos terriers et nos champs de cawottes souterrains se sont retrouvés enseveli, les racines des arbres ne retenant plus la couche de terre tamisée que nous avions pour habitude d’appeler le deuxième ciel.
Cette belle période où seule la terre et les cawottes nous envahissaient est maintenant révolue, dorénavant tout n’est que violence et flammes, les Amaknéens se comportent comme des Mulous sauvages et saccagent tout sur leur passage. Heureusement, notre grand Wa guidé par cet étrange objet en forme d’œuf nous a parlé d’une île où il ferait bon vivre nous devions creuser vers l’est afin de trouver cette terre paradisiaque.
Deuxième jour d’exode : Une étrange découverte Voila maintenant plusieurs heures que nous avons commencé le forage la chaleur est étouffante et il nous faut faire de plus en plus attention afin de ne pas nous retrouver ensevelis, notre stock de cawottes commence à faiblir toutefois notre grand Wa inspiré par les dieux nous a rassuré en déclarant que le jour où nous pourrions regagner la surface se faisait proche. Entre temps nous avons pus trouver quelques objets intéressants sous terre, notre grand Ingénieuw en griffonnant un plan rudimentaire a pu construire une curieuse machine supposée nous aider afin de creuser le grand tunnel vers notre salut. Grace à ce que nous avons baptisé le Wobbot notre progression se fait maintenant plus rapide, les deux lourdes massues de cette merveilleuse invention mordant le granit et faisant gicler de grosses mottes de terre dans un bruit assourdissant autorisait à mes chers congénères un court moment de répits...
*fragment manquant*
Huitième jour d’exode : De faux espoirs Cela faisait maintenant plusieurs jours que nous creusions lorsque nous entendîmes la voix du foreur nous annoncer que nous étions arrivés. L’île était magnifique le sable blanc et l’odeur du vent marin emplissait nos poumons comme les kamas de l’enutrof remplissent ses poches, il s’agissait d’un sentiment de plénitude de liberté
Nous ne pouvions nous douter qu’il s’agissait en fait du début d’un nouveau cauchemar. Après la disparition de plusieurs de nos explorateurs notre grand Wa se mis en tête de coloniser l’île c’est à peine si nos premiers Wo wabbits purent atteindre l’orée de la jungle, toutefois la jungle elle-même semblait se mouvoir, en l’espace d’un éclair le ciel s’obscurci, il allait pleuvoir mais pas tout à fait comme nous nous y attendions, des centaines de noix de Koko étaient précipitées vers nous, plusieurs d’entre nous dont moi-même furent blessés ne pouvant plus rien faire notre grand Wa s’empressa d’ordonner la retraite. Les wabbits en avaient assez, il était clair que nous avions fait une erreur sur le tracé du tunnel chacun cherchait à rejeter la faute sur l’autre et des querelles éclataient de toutes parts. La voix du grand Wa s’éleva et mis immédiatement fin à cette cacophonie. Après un long discours rythmé par des débats des idées et des craintes, une décision fut prise à l’unanimité, il fallait creuser vers le nord…
*fragment manquant*
Seizième jour d’exode : La fin d’un long périple. Enfin nous y voila, nous nous sommes enfin sortis de ce long périple, ce matin l’un de nos foreur est tombé sur une poche de terre meuble cette fois-ci nous étions prés à parer une éventuelle source de danger, comme le dit notre Wa « la meilleuwe défense c’est l’attaque » ainsi après avoir délimité l’île nous surgissions du sol surprenant nos adversaires potentiels. Nous étions tombé sur l’île des Lenald, de très petits canidés plus ou moins pacifique il nous a donc été facile de nous installer, enfin nous étions chez nous.
J'espère que vous aurez pris bien du plaisir en parcourant du regard ce petit journal merci d’avance pour l’attention que vous y porterez. Sagicia